Sébastien Camboulive 2008/09

Né en 1972 à Paris, formé à l’Ecole de photographie de Vevey (Suisse), Sébastien Camboulive se consacre à la réalisation d’ensembles photographique, dont les plus récents ont été exposés à Bucarest, Sao Paulo, Paris, Bruxelles, Aurillac… Son travail décline, sous diverses formes, les notions de croisements, de trajectoires et d’enfermement.

 

Sébastien Camboulive vit et travaille à Clermont-Ferrand.
Photographe de formation, il a d'abord utilisé la vidéo comme moyen de captation massive d'images qu'il réordonne dans sa série de Spirales.

 

www.camboulive.eu


 

VIDÉOBAR #2 – ouverture de la résidence

Sébastien Camboulive présente, dans le cadre d’un vidéobar, quelques pièces de sa série de photographies des Spirales.

Cette série constitue le point de contact entre son travail de photographies et celui de vidéo qu’il est invité à poursuivre au cours de cette année de résidence à Vidéoformes qui débute ce jour-là.

Cette présentation visuelle est accompagnée d’une proposition sonore de Fabien De Macedo.


Projet fédérateur académique photographique Ecritures de lumière


Le projet Ecritures de lumière était inscrit dans une volonté nationale de développement de l’éducation à l’image photographique. Le Rectorat de Clermont-Ferrand, la Drac Auvergne et leurs partenaires ont proposé en 2008-2009 un dispositif d’éducation à la photographie pour les élèves et enseignants de l’académie de Clermont-Ferrand, dispositif qui reposait sur l’organisation par le Ministère de la Culture de 8 résidences de photographes de 6 semaines dans la région.

 

Huit plasticiens photographes ont été accueillis dans des lieux permettant une activité de création et de médiation culturelle (sensibilisation du jeune public, étudiants et enseignants).


Vidéoformes 2009

 

Dans une première installation l’Eternité dans l’infini (en accéléré, à échelle réduite et en couleur), il cherche à formaliser le concept d’éternité.

Ainsi, il utilise l’idée que cette éternité pourrait être le temps que prendrait un oiseau pour réduire à néant une sphère - de la taille de la Terre et réalisée dans l’acier le plus dur - sous le seul effet du frôlement du bout de ses ailes.


Fade to graze, sa seconde proposition, reprend des captations vidéos réalisées cet automne en Auvergne et constitue une improvisation visuelle sur le mouvement de corps, le mélange et la promiscuité, une animalité poétique dans les échanges.

 

"Par ce court morceau visuel, mon intention est de proposer un moment de promiscuité humaine et animale, dans un environnement où les stratégies dʼévitement sont nombreuses."