Bertrand Gadenne (France)

Le Serpent, 2009 - Espace Victoire

Place de la Victoire

63000 Clermont-Ferrand

"Bertrand Gadenne utilise le principe de la vidéoprojection afin d’affirmer la prise en compte de l’apparition fictionnelle de l’image en fonction des lieux d’expositions et l’investissement de l’espace public qui devient le théâtre d’étranges apparitions nocturnes. Ainsi plus d’un passant déambulant dans les rues a dû sursauter d’effroi ou de fascination à la vue d’un hibou démesurément agrandi qui observe l’espace urbain. On est ici proche des dérives surréalistes, dans l’errance urbaine et architecturale où l’apparition animale devient une construction mentale, une matière à réflexion."

Jean Marc Huitorel

Bertrand Gadenne développe un travail dans lequel la diapositive projetée et, plus récemment la vidéo, invitent le spectateur à retrouver soit dans un lieu d’exposition, soit au détour d’une rue, un émerveillement depuis longtemps oublié : celui de la matérialisation d’une image dans l’espace.
Bertrand Gadenne laisse entrevoir un discret ébranlement de quelques certitudes soutenant la relation visuelle au monde, d’ordinaire oublieuse de l’extrême singularité physique de la lumière et des phénomènes de projection.
Il vit à Hellemmes-Lille et enseigne à l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Dunkerque. Il expose régulièrement en France et à l’étranger dans les Musées, Centres d’Art, Galeries.

Le Rat, 2003 - Opéra

Boulevard Desaix

63000 Clermont-Ferrand

En concevant des dispositifs lumineux insolites et spécifiques à chacun des objets naturels ou des êtres vivants dont il suscite ainsi l’apparition, Bertrand Gadenne crée des situations empreintes d’un caractère quelque peu magique et, par conséquent, propices à une méditation sur les liens à la fois  techniques et poétiques que son œuvre tisse entre « la nature des choses » et le fragile miracle de leur visibilité.

Le Hibou, 2005 - Galerie Gastaud

7 rue du Terrail

63000 Clermont-Ferrand

"On est ici proche des dérives surréalistes, dans l’errance urbaine et architecturale où l’apparition animale devient une construction mentale, une matière à réflexion. Cette déambulation hors les murs, ces amorces de récits impliquent des pensées ambivalentes entre humour et répulsion, fascination et horreur, révélation et désastre. C’est aussi une réflexion sur les modes et les moyens de la représentation, sur l’insondable complexité du rapport à l’animalité."
Jean Marc Huitorel


Philippe FONTES (France)

Le Drame du sucre - Espace Victoire

Place de la Victoire

63000 Clermont-Ferrand

Projection vidéo au cours de laquelle des héros rectangulaires luttent contre une fin annoncée.

Si puissamment charpentés, si stables d’ordinaire, ces parallélépipèdes ne parviendront pas

à échapper à leur propre désagrégation. Au cours d'un processus irréversible, les morceaux de sucre,

à l’origine taillés sur le même moule, se singularisent et se différencient les uns des autres.

Né en 1966 à Paris, Philippe Fontes vit et travaille à Saint Etienne.
À partir de 1985 il étudie la photographie à l'occasion de fréquents séjours aux Etats-Unis.

À la fin des années 90, il collabore avec des musiciens improvisateurs, la vidéo se révèle alors

un médium très efficace lors des interventions en concert.

En 2004 il fonde avec d'autres artistes le collectif PLUSMOINS au sein duquel il poursuit

actuellement son travail.